L’anxiété est un sujet important à aborder selon moi, car j’ai longtemps souffert d’anxiété généralisée avant de trouver ce que j’avais, de consulter une psychothérapeute et d’être médicamentée pour m’en sortir. Je trouve pertinent de parler de ce trouble en ce moment, car avec la pandémie des derniers mois, en naviguant sur les réseaux sociaux, je me suis aperçu qu’il y a de plus en plus de haine entre les gens. Les informations qui ont circulé et qui continuent d’être véhiculées en ce moment peuvent effrayer certaines personnes. J’en suis venue à me demander comment j’aurais réagi devant tout ce qu’on trouve dans les médias aujourd’hui, en temps de pandémie, lorsque je vivais avec ce trouble dans ma vie…

 

Qu’est-ce que l’anxiété?

C’est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques à des pensées anxieuses. Elle fait partie de notre quotidien et est en quelque sorte « normale » face à certaines situations dans nos vies. Le problème devient par contre plus sérieux quand l’anxiété devient chronique et sans raisons particulières.

Il existe différents troubles anxieux ; l’anxiété généralisée, le trouble panique, la phobie et le trouble obsessionnel compulsif.

Ce que nous vivons depuis quelques mois est très déstabilisant pour chacun de nous. Nous devons donc trouver des outils pour gérer nos émotions face à cette situation.

Autant les enfants que les adultes peuvent en souffrir. N’hésites pas à poser des questions à tes petits, réconfortes-les et incites-les à parler de leurs émotions. Avec tout ce qui s’est passé dans les derniers mois, il est très probable que beaucoup d’enfants vivent de l’anxiété.

 

Quels sont les symptômes?

Ils peuvent différer d’une personne à une autre. Dans mon cas, j’avais énormément de reflux gastrique (au point d’être malade à cause du stress chaque fois que j’allais souper chez des amis ou de la famille), des maux de ventre et de la diarrhée, une énorme perte de poids, une perte d’appétit, une perte de joie et vivre, une perte de confiance en moi, des troubles de sommeil, l’impression de m’évanouir, de grandes inquiétudes pour des banalités, et ainsi de suite…

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Comment contrer l’anxiété?

    • Premièrement, il faut en parler!!! J’ai vécu avec ce problème durant une bonne partie de mon adolescence et de ma vingtaine, car je ne voulais pas en parler. Je peux maintenant te dire qu’il n’y a pas de honte à en parler, bien au contraire!

    • Pour ma part, je n’écoute pratiquement plus les nouvelles. Je consulte seulement ce qui est pertinent pour moi. Je fais la même chose sur les réseaux sociaux.

    • Réduction de la caféine

    • Réduction de l’alcool

    • Saine alimentation

    • Faire de l’exercice physique régulièrement

    • Soutien psychologique, qui peut être accompagné d’une médication au besoin * Consulter un professionnel de la santé qui saura te guider. *

    • Faire des activités pour relaxer, comme du yoga doux, des exercices de respiration, de la méditation, etc.

Je me considère aujourd’hui chanceuse de pouvoir mettre le trouble d’anxiété généralisée derrière moi. C’est grâce à plusieurs années de travail sur moi que j’ai pu améliorer mon futur. Personne n’en est complètement à l’abri (je sais pertinemment que le trouble pourrait réapparaitre éventuellement dans ma vie), mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut apprendre à vivre avec cette condition et améliorer considérablement notre qualité de vie en appliquant les outils nécessaires afin de retrouver une vie équilibrée! J’ai appris à faire confiance à la vie et à vivre dans le moment présent.

J’aimerais t’offrir un petit exercice à faire lorsque tu ressens des pensées et des émotions désagréables. En espérant que ce soit bénéfique pour toi!

    • On se place debout, jambes écartées et genoux légèrement fléchis.

    • On pose nos mains l’une contre l’autre devant notre ventre.

    • On ferme les yeux et on pense à nos émotions et pensées désagréables. On imagine qu’elles se déposent dans nos mains. On se détache de celles-ci.

    • On prend une grande inspiration par le nez en soulevant nos mains au-dessus de notre tête.

    • À l’expiration, on laisse tomber notre corps vers l’avant en expirant par la bouche pour laisser sortir le son « aaah ».

    • Tout en restant penché vers l’avant, on se détend et on imagine nos mauvaises pensées s’écouler dans le sol. On les laisse retourner à la terre. Nos épaules et notre nuque se détendent.

    • On se relève doucement, en inspirant le bien-être et la joie.

À recommencer au besoin!

Annik xx